extrait du film

court-métrage

TOUTES LES BELLES CHOSES

Le film commence à l'aube puis se déroule quasiment en temps réel, sans ellipse. L'atmosphère devrait donc à peine changer, allant de l'heure bleue à une matinée très peu avancée. Pour des raisons logistiques (impossible de faire un film entièrement entre 05h30 et 06h30 du matin) autant qu'artistiques (il nous a semblé intéressant d'accentuer l'évolution naturelle, jusqu'à utiliser même des lumières zénithales de milieu de journée), les deux premières séquences uniquement ont été tournées en aube réellement, sur deux jours de tournage. Ces moments représentent toujours un challenge, apporte une concentration particulière, et d'emblée soude l'équipe d'une façon unique (tout le monde s'était levé vers 03h30 !).
- Autre défi technique : une séquence dialoguée, avec deux comédiennes dans un arbre, perchées sur une branche à 4m de hauteur (voir photos ci-après).
Les comédiennes étaient assurées avec un équipement d'escalade. C'était la première fois que je tournais depuis une nacelle. Notre perchman en a profité pour vaincre un vertige assez prononcé.
Finalement, ce dispositif un peu lourd, dont on pourrait penser qu'il est entrave à la légèreté et au naturalisme que requiert le film, s'est avéré payant. La séquence m'a semblé s'inscrire dans une rupture spatiale vraiment intéressante.